Top 10 des excuses les plus improbables sorties par des sportifs dopés (Partie 2)

Top 10 des excuses les plus improbables sorties par des sportifs dopés (partie 2)

Vous avez aimé le premier volet ? Vous allez adorer le second. Ces sportifs pris la main dans le sac ont tout essayé pour se sortir d’affaire, quitte à avoir recours à des excuses très originales et plus ou moins crédibles. Si pour leurs actes de dopage ils ne méritent guère la gloire et la reconnaissance, on peut au moins leur attribuer la palme de la créativité

10. Gilberto Simoni et ses bonbons à la cocaïne

Ce cycliste italien fut testé positif à deux reprises à la cocaïne lors du Tour du Trentin puis sur le Giro 2002 dont il fut exclu. Prétextant ne pas comprendre ce taux anormal, il émit dans un premier temps l’hypothèse d’une anesthésie chez le dentiste avant de finalement accuser sa grand-mère qui, partie en voyage au Pérou, lui aurait rapporté des bonbons douteux aromatisés à la coca. L’excuse parait bidon, elle eut au moins le mérite de fonctionner. Quelques mois après son éviction du Giro, la Fédération Italienne décida de le blanchir, argumentant que la consommation de cocaïne de Gilberto Simoni était accidentelle. 

9. Marco Borriello et l’infection vaginale de sa femme

Durant son passage à l’AC Milan, cet attaquant Italien fut contrôlé positif à la cortisone. Il se justifia en prétextant que sa femme, victime d’une infection vaginale, avait appliquée de la crème à la cortisone avant l’un de leurs rapports sexuels, contaminant indirectement le footballeur. 

La Fédération Italienne ne fut pas aussi naïve que cela et le condamna à six mois de suspension. 

8. Alexi Grewal et les muffins aux graines de pavot

En 1992, huit ans après son titre de champion olympique de la course en ligne, ce cycliste américain fut pris la main dans le sac, contrôlé positif aux opiacés. La raison ? D’après ses dires, il aurait consommé beaucoup de muffins aux graines de pavot la veille, expliquant son taux anormal. Rien que pour cette justification douteuse, cela méritait bien trois mois de suspension. 

7. Raimondas Rumsas et sa belle-mère très malade

Lors de la dernière étape du Tour de France 2002, Edita Rumsiené, la femme de ce cycliste lituanien, est arrêtée à la frontière franco-italienne avec le coffre rempli de produits dopants. Entre l’EPO, les hormones de croissance, les corticoïdes, les stéroïdes, ou encore la testostérone retrouvée dans sa voiture, il y avait de quoi ressusciter une personne décédée quinze ans plus tôt. 

Lorsque l’affaire parvint aux oreilles de son directeur sportif, Raimondas Rumsas fut suspendu sur le champ. Surpris, le Lituanien se justifia tant bien que mal, prétextant que ses produits étaient destinés à sa belle-mère, malade, tandis qu’il martelait que son Tour était totalement propre.

Et c’est vrai ! Car aucun contrôle anti-dopage réalisé par Raimondas Rumsas sur la Grande Boucle s’est avéré être positif. On aurait alors pu croire en son innocence sauf qu’un an plus tard, son image fut très entachée lorsqu’on le disqualifia du Giro pour un contrôle positif à l’EPO. Peut-être que sa belle-mère lui avait toussé dessus…

6. Dennis Mitchell et sa nuit très agitée

En 1998, le médaillé de bronze sur 100m aux Jeux de Barcelone fut contrôlé positif à la testostérone à la suite d’un test inopiné réalisé après son entrainement. Pas de quoi inquiéter le sprinteur américain, justifiant naturellement que son taux très élevé de testostérone faisait suite à sa chaude nuit de la veille, durant laquelle il but selon lui cinq bières et fit quatre fois l’amour à sa femme.

Après un acte sexuel, le taux de testostérone peut en effet légèrement augmenter mais n’atteindra jamais des valeurs excessives. L’IAAF ne fut guère naïve et acta une suspension d’une durée de deux ans.  

5. Justin Gatlin et sa méchante masseuse

On le sait, Justin Gatlin et le dopage c’est une véritable idylle romantique que le sprinteur américain aime garder la plus secrète possible, loin des vilains regards des agents anti-dopage. 

Contrôlé positif à la testostérone en juillet 2006, le sprinteur américain justifia via son entraineur Trevor Graham que ce taux anormal retrouvé dans ses analyses serait la faute d’une de ses masseuses. Cette dernière, visiblement en colère contre Justin Gatlin, l’aurait volontairement massé avec une crème à base de testostérone afin de rendre son contrôle antidopage positif. 

Évidemment, les instances sportives ne crurent pas une seconde à cette théorie du complot et le condamnèrent à huit années de suspension, finalement rabaissées à quatre ans après appel. 

Crédit : CC BY 3.0 by Fernando Frazão

4. Dieter Baumann et son dentifrice infecté

Dans la catégorie complotiste Justin Gatlin possède un sérieux concurrent. En 1999, le champion olympique du 5000m aux Jeux de Barcelone fut contrôlé positif à deux reprises à la nandrolone.

Assurant ne jamais avoir pris une quelconque substance illicite, il porta la faute sur son dentifrice qui selon lui, fut contaminé à la norandrostendione par l’un de ses rivaux, lassé de le voir gagner. Sa force d’auto-persuasion fut telle que Dieter Baumann ira porter plainte contre X pour cette infection au dentifrice. Mais cela ne convainc guère les instances de lutte anti-dopage, le suspendant pour une durée de deux ans.

3. Michael Rasmussen prône l’infidélité

Il l’avouera au terme de sa carrière, ce cycliste danois était durant sa carrière l’un des plus chargés du peloton. Alors quand les instances de lutte anti-dopage sonnent à sa porte pour effectuer deux trois petites analyses, lui préférait déguerpir et justifier hasardeusement sa non-présence. 

Lors du Tour de France 2007, alors que le danois portait le maillot jaune et s’était adjugé la victoire sur deux étapes, son équipe Rabobank décida de le limoger avec effet immédiat, le forçant à quitter la Grande Boucle. La raison ? L’UCI révéla que Rasmussen avait menti sur sa localisation, prétextant s’entrainer au Mexique alors que ce dernier se trouvait en Italie. S’il fit cela pour s’injecter quelques produits à l’abri des regards, Rasmussen préféra prôner son infidélité, stipulant vouloir mentir à sa femme sur sa localisation pour rejoindre son amante en Italie. Ce n’est pas très beau et ça mérite bien deux ans de suspension. 

2. Brian Cushing et son faux cancer

L’un de ses ancêtres fut décoré d’une médaille pour s’être distingué durant la guerre de Sécession, son père participa à la guerre du Viet Nam et Brian Cushing, lui, s’est battu contre un faux cancer. 

Ce joueur de NFL suspendu à plusieurs reprises durant sa carrière pour dopage prétexta en 2010 lutter contre un cancer et suivre un traitement contenant bien malgré lui des produits dopants. « J’ai joué toute la saison en pensant que ce pourrait être la dernière de ma vie » osa lâcher le linebacker des Houston Texans. La communauté du football américain sous le choc, peinée pour le malheureux Brian Cushing, fut d’autant plus surprise lorsqu’elle apprit que cette tumeur était en réalité un subterfuge monté de toute pièce pour justifier l’un de ses contrôles positifs. Pour ce mensonge, sa peine fut d’ailleurs alourdie par la NFL. 

1. Süreyya Ayhan avait un temps d’avance

Elle n’est pas bête la championne d’Europe 2002 du 1500m. Plutôt que d’inventer des excuses très douteuses une fois le mal fait, cette athlète turque préféra anticiper en envoyant une complice aux contrôles antidopage. C’est malin mais cela ne marche pas indéfiniment, surtout lorsque l’on devient championne d’Europe du 1500m puis vice-championne du monde l’année suivante. 

Alors, une fois convoquée pour de vrai, Süreyya Ayhan fit preuve d’une incroyable maladresse en renversant ses échantillons destinés au laboratoire. Vraiment pas de chance. Un contrôle réalisé en 2007 put toutefois permettre de rétablir la vérité. Positive aux stéroïdes, elle fut bannie à vie de toutes compétitions sportives. 

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