Cinq anecdotes à connaître sur la NBA

Cinq anecdotes à connaître sur la NBA

Crédit : CC BY-NC-SA 2.0 by Andres Ubierna

Le dénouement final de la saison 2024 de NBA approche à grands pas. Voici cinq anecdotes que tout amateur de basket-ball doit connaître. 

Jerry West inspire le logo de la NBA

Non, la silhouette blanche présente sur le logo de la NBA n’est pas celle d’un quelconque basketteur. Elle s’inspire de l’emblématique meneur des Lakers, Jerry West. 

Avec son célèbre numéro 44, Jerry West évolua durant quatorze saisons en NBA, de 1960 à 1974. À la fin des années 1960, tandis que le meneur des Lakers était au sommet de sa carrière et l’un des joueurs les plus prisés de la ligue, la NBA se mit en quête d’une nouvelle identité visuelle. Walter Kennedy, le commissaire de la NBA, souhaitait un logo moderne, esthétique et facilement reconnaissable. Il confia sa création à Alan Siegel, un designer qui, une année plus tôt, participait à la réalisation du nouveau logo de la Ligue Majeure de Baseball. 

Alan Siegel reprit les mêmes codes et développait un logo semblable à celui de la MLB. Un fond bleu et rouge aux couleurs du drapeau américain, avec en son centre la silhouette blanche d’un sportif. Le logo de la MLB représentait un joueur de baseball quelconque, batte en main. Pour la nouvelle identité visuelle de la NBA, Alan Siegel s’inspirait cette fois-ci d’une photo prise par le photographe Wen Roberts. Un cliché de Jerry West en train de dribbler. L’image était parfaite, la silhouette très élégante de Jerry West devint le nouveau logo de la NBA. Une identité visuelle qui ne fit pas l’unanimité auprès de tous, à commencer par le principal intéressé, Jerry West. Flatté d’un tel hommage, il aurait cependant préféré que le grand public se souvienne de lui pour ses accomplissements, et non l’utilisation de son image pour un logo devenu iconique. Lui, qui durant les dernières années de sa carrière hérita du surnom « The Logo ». 

Carl Lewis a été drafté par les Chicago Bulls

Loin, très loin, derrière Michael Jordan, sélectionné en troisième choix par les Chicago Bulls, la franchise nord-américaine a fait un pari surprenant. Au 10e tour de cette Draft de 1984, elle sélectionnait le sprinteur Carl Lewis, sacré triple champion du monde l’année précédente sur 100 m, 4 x 100 m et au saut en longueur. 

N’ayant jamais pratiqué le basket-ball à haut niveau, Carl Lewis ne foulera jamais les parquets de NBA. Deux mois après cette Draft, l’athlète de 23 ans participait à ses premiers Jeux Olympiques et réalisait un quadruplé historique. À Los Angeles, il était sacré champion olympique sur 100 m, 200 m, 4 x 100 m et au saut en longueur, comme un certain Jesse Owens 48 ans plus tôt.  

Shaquille O’Neal a inscrit un seul panier à trois points durant sa carrière

Pour le Shaq, ce 16 février 1996 restera marqué d’une pierre blanche. Ce jour-là, l’homme aux 28 596 points en NBA inscrivait son unique panier à trois points en vingt ans de carrière. 

Alors qu’il restait deux secondes à jouer dans ce premier quart-temps face aux Milwaukee Bucks, l’immense pivot des Orlando Magic récupérait le ballon derrière la ligne des trois points, se retournait et tentait un tir un peu hasardeux. Le ballon rebondissait sur le panneau et retombait dans le panier, au moment du buzzer. Trois points supplémentaires pour les Orlando Magics, qui comptaient déjà 15 points d’avance dès la fin du premier quart-temps. 

Au total, Shaquille O’Neal tenta vingt-deux tirs à trois points au cours de sa carrière, pour un seul panier converti. On n’est pas sur le même taux de réussite que Stephen Curry. 

L’hommage d’un criminel à Larry Bird

De tous les criminels américains, Eric Torpy était peut-être le plus grand fan des Boston Celtics. Un nostalgique de la grande épopée des années 1980, lorsque les Celtics de Larry Bird se qualifièrent à cinq reprises en finale et accrochèrent trois nouveaux titres à leur palmarès. 

Alors, lorsque ce criminel fut condamné, en 2005, à 30 ans de prison pour braquage et tentative d’homicide, ce dernier eut une requête un peu particulière. Il suppliait le juge d’augmenter sa peine de prison à 33 ans, en hommage au célèbre numéro porté par Larry Bird. Interloqué d’une telle demande, le juge acceptait et l’envoyait trois années de plus au cachot. 

Encore en prison de nos jours, l’ancien braqueur admet regretter sa demande complètement folle. Il aimerait réduire sa peine et démontre un comportement exemplaire pour y parvenir. Eric Torpy pourra, dans quelques années, prétendre à la liberté conditionnelle… en 2033 !

Lusia Harris, la seule femme officiellement draftée en NBA

Au niveau universitaire, cette jeune femme faisait sensation. Du haut de ses 1,91 mètre, Lusia Harris, joueuse à Delta State University, décrochait trois titres nationaux consécutifs, entre 1975 et 1977. Ses statistiques individuelles étaient la preuve que son rôle dans le collectif était prépondérant. L’Américaine de vingt ans, originaire du Mississippi, tournait à 25,9 points de moyenne par match, pour 14,5 rebonds et 63 % au tir. Si elle avait été un homme, nul doute qu’une franchise de NBA lui aurait ouvert la porte. Mais en tant que femme, Lusia Harris pouvait-elle intégrer le plus prestigieux championnat de basket-ball ?

Avant elle, seule Denise Long avait été draftée par une équipe de NBA. En 1969, par les San Francisco Warriors, avant que le commissaire n’annule sa sélection. Le motif officiel était qu’aucun joueur ne pouvait intégrer la NBA en sortant directement du lycée. Officieusement, Denise Long payait également le fait d’être une femme. 

Huit années plus tard, Lusia Harris était sélectionnée par le Jazz de la Nouvelle-Orléans au 7e tour de la Draft. Ce coup-ci, le commissaire validait le choix. À deux pas d’entrer par la grande porte en NBA, l’Américaine de 22 ans restait finalement sur le palier. Tombée enceinte, elle renonçait à participer au camp d’entraînement du Jazz et ne disputait aucun match en NBA. 

Elle revint sur les parquets de basket-ball en 1979, pour participer à la seconde saison de la Women’s Professionnal Basketball League avec les Houston Angels. Dès l’année suivante, Lusia Harris mettait un terme à sa carrière professionnelle, à l’âge de 25 ans. 

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