Top 10 des superstitions les plus étranges des sportifs

Top 10 des superstitions les plus étranges des sportifs

Crédit : DSanchez17, CC BY 2.0

Nombreux sont les grands champions qui avant chaque match ou compétition aiment se mettre dans leur bulle en exécutant un rituel bien précis. Pour certains, il s’agit simplement d’une routine d’échauffement ou d’une musique motivante à écouter, pour d’autres ces habitudes peuvent prendre l’apparence de superstitions très étranges qui dans tous les cas, ne méritent pas d’être jugées. 

10. Basile Boli et son slip fétiche

L’emblématique défenseur de l’Olympique de Marseille porta tout au long de sa carrière le slip qu’il avait utilisé lors de son tout premier match chez les professionnels, alors qu’il était encore un joueur de l’AJ Auxerre. « Un slip blanc, raccommodé de partout » comme il confia dans une interview pour France Football en 1999. Présent sous son short lors de chacun de ses matchs, c’est peut-être grâce à ce dernier si Basile Boli inscrivit son but de la tête face à l’AC Milan en 1993, offrant à Marseille la première et unique Ligue des Champions de son histoire. 

9. Tant qu’il n’était pas éliminé, Björn Borg refusait de se raser à Wimbledon

Une décision qu’il prit quelques jours avant l’édition 1976 de Wimbledon. Refusant de raser sa barbe tant qu’il était encore en compétition, Björn Borg remporta cette année-là le prestigieux tournoi londonien pour la première fois de sa carrière. Les années suivantes, il réitéra le même procédé et décrocha quatre autres Wimbledon consécutifs, devenant le premier joueur de l’histoire à remporter le même tournoi du Grand Chelem cinq fois de suite. 

La magie de sa barbe s’essouffla en 1981, année durant laquelle Bjorn Borg s’inclina en finale face à John McEnroe. Le dernier Wimbledon de sa carrière. 

8. Luis Fernandez répandait du sel aux quatre coins de la pelouse

Lorsqu’il était entraineur du Paris Saint-Germain, l’ancien international tricolore faisait avant chaque rencontre au Parc des Princes le tour du stade. Discrètement, il sortait de sa poche une pincée de sel qu’il répandait aux quatre coins de la pelouse ou derrière les buts pour se protéger du mauvais sort. « Cela nous a plutôt porté chance » confia-t-il lors d’une interview. 

7. Le short fétiche de Michael Jordan

En 1984, lors de son tout premier match sous les couleurs des Chicago Bulls, Michael Jordan enfila discrètement sous la tenue de son club un short des North Carolina, son équipe de basket-ball durant sa carrière universitaire. Un vêtement fétiche qu’il portera d’après la légende tout au long de sa carrière, toujours dissimulé sous un large short rouge des Chicago Bulls. 

Pour la petite histoire, cette mode du short baggy initiée par le célèbre numéro 23 fut largement reprise par l’ensemble des joueurs de NBA, pensant qu’il s’agissait d’un style vestimentaire et non d’un moyen de cacher son short fétiche du regard des autres.

Crédit : mccarmona23, CC BY-2.0

6. Tony Kroos utilise les mêmes paires de crampons depuis 2014

Simplement parce qu’il dit se sentir à l’aise avec ces dernières et en dépit des nouvelles avancées technologiques récemment sorties, le milieu de terrain allemand évolue depuis 2014 avec des Adidas AdiPure 11 Pro aux pieds. Un modèle devenu introuvable dans le commerce, que l’équipementier allemand continue de fabriquer uniquement pour Tony Kross. 

5. Sebastian Vettel et les pièces dans ses chaussures

Toujours donner un nom à sa voiture avant chaque début de saison, rentrer dans sa monoplace par le côté gauche ou encore mettre dans les poches de sa combinaison un petit cochon en métal et une pièce d’un cent qu’il trouva dans les rues d’Indianapolis en 2007. Chez les pilotes de Formule 1, Sebastian Vettel est peut-être le plus superstitieux de tous.

Mais son rituel le plus étrange reste sans aucun doute les deux pièces porte-bonheur qu’il glisse derrière les lacets de ses chaussures avant le départ du Grand Prix. Données par sa grand-mère, l’une d’entre-elles représenterait Saint Christophe, le saint patron des voyageurs. 

4. Avant chaque match, John Terry utilisait le même urinoir

Les rituels que possédait l’ancien défenseur de Chelsea avant chaque match étaient très nombreux. En plus d’écouter le même CD d’Usher dans sa voiture, de se garer toujours au même endroit, d’avoir sa place attitrée dans le bus et d’utiliser les mêmes protège-tibias, avant chaque coup d’envoi, John Terry s’en allait uriner dans l’urinoir le plus à droite des toilettes. Le changement ? Il n’appréciait guère. 

Crédit : Aleksandr Osipov CC BY-SA 2.0

3. Eva Samková se dessine une moustache

Avant chaque compétition, cette snowboardeuse tchèque, championne olympique de cross en 2014 à Sotchi, dessine au-dessus de ses lèvres une moustache tantôt noire, tantôt aux couleurs de son pays. Quand on lui demande l’origine et la signification de ce rituel, elle répond, tout sourire, le faire simplement pour s’amuser. Sans doute la meilleure des raisons.

2. Raphaëlle Tervel et sa pomme vaudou

C’est un brin flippant certes, mais cette ancienne handballeuse tricolore championne du monde en 2003 possédait de nombreux rituels d’avant match. Alors qu’elle évoluait à Besançon, la veille d’un match de Coupe d’Europe que son équipe devait absolument remporter par cinq buts d’écarts, Raphaëlle Tervel prit lors du déjeuner une pomme, y grava la première lettre du nom de chacune de ses adversaires avant de piquer le fruit avec un cure dent. Nul ne sait si ce geste semblable à du vaudouisme eut une réelle incidence ou non, mais elle et ses coéquipières remportèrent le lendemain cette rencontre tant décisive.

Convaincue du pouvoir de ces rituels sur le moral, Raphaëlle Tervel mit en place durant le reste de sa carrière d’autres petites habitudes d’avant match. Par superstition, elle allumait notamment une guirlande lumineuse aux fenêtres de sa chambre d’hôtel avant chaque match avec l’Équipe de France. Lors d’une interview, elle avoua avoir une fois « obligé le bus à faire demi-tour » parce qu’elle avait oublié de l’allumer. 

1. Santo Condorelli et le doigt d’honneur à son père

Ce nageur canadien concourant depuis peu sous les couleurs de l’Italie possède une routine particulière que certains pourraient très mal prendre. Avant chaque course, ce dernier se tourne en direction des tribunes et fait un doigt d’honneur à son père qui le lui rend en retour.

Un geste qu’il réalise depuis ses huit ans afin de bâtir sa confiance. Après une défaite en compétition, son père, étant également son coach, lui demanda à cet âge de lui faire un doigt d’honneur depuis le plot de départ afin de « dire fuck à tous tes adversaires ». Problème, ce geste passa plutôt mal lorsqu’il fut pour la première fois filmé en 2012 à l’occasion des championnats canadiens juniors de natation. Devant présenter une lettre d’excuse, il tâche depuis d’être plus discret en mimant notamment de remettre ses lunettes à l’aide de son majeur. 

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