Les records du monde possèdent-ils une limite ?

Les records du monde possèdent-ils une limite ?

Les 8,95 mètres de Mike Powell au saut en longueur, les 9,58 secondes d’Usain Bolt sur 100m et même plus récemment les 45,94 secondes établis par Karsten Warholm sur le 400m haies comptent parmi les performances les plus notables de l’histoire de l’athlétisme. Alors que l’on attend tous un digne héritier capable d’améliorer ces marques, la question de savoir si, à force d’exploits, les records du monde pourront-ils tout simplement ne plus jamais être battus semble être des plus légitimes. 

Des records qui stagnent de plus en plus

Tandis que les premiers records du monde ont commencé à être enregistrés avec la naissance des Jeux Olympiques modernes à la toute fin du XIXème siècle, le temps et les décennies ont permis aux athlètes de repousser ces marques pour atteindre des performances toujours plus exceptionnelles. 

Étroitement liée avec l’histoire, l’évolution de ces divers records du monde ont connu des périodes de stagnation, tel lors des premières et secondes Guerres Mondiales durant lesquelles l’Homme avait d’autre préoccupations que la pratique sportive, mais également des phases d’accélération où les meilleures performances mondiales tombaient à la pelle. 

Ce fut notamment le cas durant la Guerre Froide. Ce long bras de fer entre les États-Unis d’un côté et le bloc de l’Ouest de l’autre s’est distingué sur le plan sportif par quatre décennies fastes pour les records du monde. Souhaitant de part et d’autre afficher leur supériorité politiques et militaires à travers leurs athlètes, l’URSS comme les États-Unis mirent tout en œuvre pour que chacune des compétitions sportives auxquelles ils prenaient part se soldent par un véritable triomphe de leur nation. Si le dopage était certes bien trop souvent au centre de leur politique sportive, cette période de tension entre ces deux grands rivaux fut à l’origine d’une incroyable envolée des records du monde. Entre 1945 et 1989, les États-Unis comme l’Europe de l’Est accumulèrent plus de 200 records du monde chacun. Durant ces 45 années, la meilleure marque sur 100m féminin fut abaissée d’une seconde. Il en va de même pour le record du monde du saut en longueur féminin, amélioré de plus d’1,20 mètres entre le début et la fin de la Guerre Froide. Si les méthodes employées étaient loin d’être conventionnelles et totalement propres, cette période de tension entre l’Est et l’Ouest laissa une marque indélébile dans l’histoire de l’athlétisme comme de bon nombre d’autres disciplines. De nos jours encore, certains de ces records du monde établis à cette période tiennent encore et continuent à éveiller les soupçons de dopage. 

Puis, la chute de l’URSS du 26 décembre 1991 marqua un sévère coup d’arrêt dans cette course aux records. Même 30 ans après, on assiste à une relative stagnation de ces meilleures performances mondiales. Entre 1991 et 2007, seul 16 centièmes furent enlevés au record du monde masculin du 100m. Seul l’avènement du Roi du sprint Usain Bolt redonna un sérieux coup d’accélérateur, lui qui hotta à lui seul 16 nouveaux centièmes à ce record en l’espace de deux ans. Côté féminin, les meilleures marques sur 100m, 200m, 400m, 800m, au saut en longueur, au saut en hauteur, au lancer de poids ou encore au lancer de disque restent toutes détenues par des athlètes américaines ou du bloc de l’Ouest qui établirent ces records durant les années 1980.

En réalité, l’avènement des athlètes africains sur les courses de demi-fond et de fond constitue depuis le principal événement ayant permis une envolée massive des records du monde. D’autres sportifs venus d’ailleurs ont certes réussis à mettre à mal les performances établies en temps de Guerre Froide, mais ils se sont avérés être relativement peu nombreux en l’espace de trente ans. 

Puis, venait également l’ère des avancées technologiques significatives. Tel l’était les combinaisons en polyuréthane en natation ou encore les chaussures à lame de carbone plus récemment. Ces évolutions ont permis d’améliorer de manière significative certains records du monde mais la contestation était et reste grande. Il en va d’ailleurs de même dans le monde du cyclisme sur piste au sein duquel des vélos toujours plus aérodynamiques et performants permettent d’améliorer sans cesse les meilleures marques mondiales. La preuve en est, l’ensemble des records du monde que compte cette grande discipline ont été réalisé durant les quinze dernières années. 

Cette globale stagnation des records du monde que seules les avancées technologiques et, quelques rares phénomènes tel l’était Usain Bolt ont pu enrayer pose un constat simple : L’Homme se rapproche inévitablement de ses limites physiques. Mais quelles sont ces limites et pourquoi se rapprochons-nous tant de ces dernières ?

Les capacités physiologiques humaines possèdent bien une limite

Que ce soit d’un point de vue musculaire, ligamentaire ou encore cardio-vasculaire, le corps humain possède inévitablement des limites. Malgré sa grande capacité d’adaptation, réponse directe au stress qu’on lui impose, cette belle machine ne pourra jamais nous permettre de soulever des montagnes, courir aussi vite qu’un guépard ou encore nager à la vitesse d’un requin. 

Bien que la puissance maximale développée par tel ou tel muscle ne puisse pas explicitement être déterminée ou que l’on ne connait pas non plus la consommation maximale d’oxygène (VO2max) que l’homme pourrait un jour atteindre, il parait improbable que cette dernière puisse, à titre d’exemple, atteindre les 150ml/mn/kg, sachant que les VO2max des meilleurs sportifs de la planète ne dépassent pour l’heure actuelle guère les 100ml/mn/kg.  

Et il en va de même pour de nombreuses autres données, toutes déterminantes à plus ou moins grande échelle dans la quête des records du monde. Ainsi, l’homme possède bien une limite physiologique. En omettant des facteurs externes susceptible d’améliorer les performances tel le dopage ou l’évolution technologique des équipements, il lui sera impossible de courir le 100m en moins de 9 secondes, d’atteindre les trois mètres de haut au saut en hauteur ou encore de lancer le javelot à plus de 150 mètres. 

Bien sûr, ces chiffres sont donnés à titre d’exemple. Les limites humaines seraient en réalité même beaucoup plus proches de nos actuels records du monde. De nombreuses études ont par exemple été menées pour déterminer quel pourrait être le record absolu sur 100m. Bien que les chiffres varient quelques peu selon les divers rapports, cette barrière infranchissable se situerait autour des 9,40 secondes, soit à 18 centièmes seulement du record du monde actuel réalisé par Usain Bolt en 2009. Et il en va de même pour le saut en hauteur, le saut en longueur ou encore le marathon. Même si concernant cette dernière épreuve, des scientifiques jugeaient, il y a une dizaine d’année encore, impossible le fait de boucler les 42,2 kilomètres en moins de 2 heures. La technologie et la science au service d’Eliud Kipchoge, meilleur marathonien de l’histoire, ont semble-t-il bouleversé les prédictions de ces études. 

Une limite dont on se rapproche de plus en plus

Mais alors pourquoi ? Pourquoi l’homme se rapproche tant de ces limites en matière de performance sportive qui, à l’avenir, rendront les records du monde de plus en plus difficile à battre ? Selon une étude de l’IRMES (Institut de Recherche Médicale et d’Épidémiologie du Sport) ayant analysé près de 3 300 records olympiques dans des disciplines variées tel l’athlétisme, le cyclisme, la natation ou encore l’haltérophilie, près de 50% des records olympiques auront atteint en 2027 99,95% de leur limite. Une tendance qui se vérifiera pour tous les records à l’horizon 2070. 

Cette stagnation et ce plafond de verre doucement atteint par l’homme est la résultante de divers facteurs ayant permis d’optimiser au mieux la performance sportive. 

En bas du processus, la détection des futures pépites de demain n’a cessé d’être améliorée. Si l’hygiène de vie globale a permis à l’homme, au fil des siècles, de gagner en taille et en masse musculaire favorisant inévitablement la performance sportive, la recherche d’individus au physique hors du commun possédant une génétique exceptionnelle fut déterminante. Et cela passa tout d’abord par une amélioration des conditions de vie ayant permis à de nombreux pays de faire passer l’intérêt sportif au premier plan. Une chose impensable lorsque la quête de vivre et de provision reste une lutte quotidienne. Ainsi, des centres de détection ont vu le jour et ont poussé des entraineurs et des préparateurs à voyager parfois à l’autre bout de la planète pour dégoter la perle rare, le grand champion de demain. 

Puis vint la partie entrainement. Là aussi cette dernière s’est grandement améliorée. Plus précis et plus rigoureux, ces derniers sont pensés pour optimiser la condition physique de l’athlète et lui permettre d’atteindre un pic de forme le jour d’une grande échéance. Grâce à des équipements et des infrastructures toujours plus sophistiqués, l’entrainement est donc devenu une véritable science. Tout est fait pour que ce dernier puisse être optimal, et ce notamment grâce à l’analyse de données portant sur la condition physique de l’athlète. À titre d’exemple, l’INSEP réalise depuis 2015 des prélèvements salivaires permettant de mesurer le taux d’hormone des sportifs et ainsi leur niveau de fatigue. Un atout venant parfaire l’orchestration entre entrainement intense et phase de récupération bénéfique à la régénération de l’organisme. 

Autour de cet entrainement, tout est désormais pensé pour permettre au sportif d’être dans la meilleure forme possible. L’alimentation est suivie de très près par un nutritionniste, les apports en glucides et lipides sont pesés au gramme près et les petits excès sont bien souvent proscrits. La partie récupération n’est pas en reste non plus, avec la présence d’une équipe médicale, essentiellement composée de masseurs et de kinés, autour des sportifs capables de se payer de tels services. Des séances de cryothérapies sont également devenues monnaie courante pour des athlètes désireux d’accélérer ce processus de récupération et pouvoir ainsi s’entrainer toujours plus fort sans pour autant s’exposer aux risques du surentrainement. 

Enfin, sujet à tous les débats, les améliorations technologiques ont indéniablement permis aux athlètes de s’approcher de nos jours des limites des performances humaines. De la combinaison de natation en polyuréthane, désormais interdite, aux chaussures possédant plaque de carbone et mousse devenue de plus en plus technique, cette amélioration des équipements permit aux athlètes de nager ou courir plus vite. À l’entrainement, l’utilisation des chambres à hypoxie reproduisant les conditions d’un entrainement à haute altitude permet de favoriser la ventilation alvéolaire et la production de globules rouges. Bien qu’un stage en haute montagne permet de développer les mêmes caractéristiques, l’utilisation de tels équipements destinés à améliorer la condition physique de l’athlète et sujet à bon nombre de controverses, à tel point que certains parlent de « dopage naturel ». 

Mais qu’importe, l’ensemble de ces méthodes plus ou moins conventionnelles couplées à la science de l’entrainement et de la récupération ont permis aux athlètes d’optimiser leur condition physique et se rapprocher toujours plus des limites humaines. Mais ces dernières ne pourront pas être repoussées à l’infini. Bien que des records continuent de nos jours à tomber, la cadence a tout de même grandement chuté et au fil des olympiades, les meilleures performances mondiales se font de plus en plus rare et sont désormais bien souvent assimilées à un progrès technologique. Doit-on cependant craindre une fin des records du monde ? Cela ne semble pas encore d’actualité. Malgré leur raréfaction qui ne cessera de croître au fil des décennies, divers facteurs laissent présager que les trônes d’Usain Bolt, Mike Powell ou encore Javier Sotomayor ne leurs sont pas réservés pour l’éternité et, que l’homme n’a pas encore atteint ses pleines limites.

Ces facteurs qui pourront permettre de continuer à battre des records du monde

Battre de nouveaux records du monde va à l’avenir devenir une tâche de plus en plus ardue, il va de soi. Pour effacer des tablettes les légendes du passé et écrire de nouveaux chapitres, tout devra désormais être optimisé. Enlever ne serait-ce qu’un centième au record du monde masculin du 100m ou franchir la mythique barre des 9 mètres au saut en longueur nécessitera un véritable alignement des planètes. Un concours de circonstances des plus bénéfiques grâce à divers facteurs plus ou moins contrôlables par l’homme.  

Parmi ceux-là, les facteurs environnementaux pourraient permettre de battre de nouveaux records du monde à condition d’être parfaitement étudiés par les organisateurs. Que ce soit la température, l’altitude, le taux d’humidité, la pression atmosphérique ou encore le vent, toutes ces données devront à l’avenir être prises en considération dans cette quête aux exploits. Peut-être assisterions-nous ainsi à des tentatives de record du monde davantage planifiées, comme ce fut le cas en 2019 lors du défi de casser la barrière des 2 heures sur marathon. Un parcours plat, une température idéale, une voiture entrainant un phénomène d’aspiration et des athlètes faisant office de lièvre avaient cette année-là étaient mis à disposition d’Eliud Kipchoge. Le meilleur marathonien de l’histoire qui, grâce entre autres à ces facteurs, était devenu le premier athlète à passer officieusement sous les deux heures sur marathon. Dans cette quête de performance et cette chasse aux records, courir, sauter ou nager dans un environnement idéal parfaitement maitrisé par l’homme pourrait bien devenir une nécessité. 

L’entrainement des athlètes devra également continuer à se perfectionner. Si l’arrivée de la science au profit de la performance avait permis de gagner en précision et en rigueur, les entraineurs devront peut-être à l’avenir continuer à faire appel à de nouveaux corps de métiers susceptibles de perfectionner davantage la préparation des athlètes. Au-delà du développement des capacités physiques, respiratoires ou encore cardio-vasculaires, cette recherche du moindre gain marginal pourrait passer par une évolution des techniques comme ce fut notamment le cas au saut en hauteur il y a désormais plus d’un demi-siècle. En 1968 plus précisément, lorsque Dick Fosbury parvenait à décrocher le titre olympique aux Jeux de Mexico grâce à sa technique dite « Fosbury », consistant à franchir la barre en rouleau dorsal. Une méthode désormais employée par tous les sauteurs en hauteur. 

Trouver un nouveau Dick Fosbury capable de bouleverser les codes de sa discipline ne sera pas facile certes, mais dans certains sports au sein desquels la technique est primordiale, des études sont constamment menées pour gagner en efficacité lors de l’exécution d’un geste. Ce fut notamment le cas il y a quelques années en aviron, lorsque des physiciens de l’école Polytechnique s’étaient intéressés au gain que pouvait apporter une technique de rame désynchronisée, offrant inévitablement moins d’à-coups. 

Autre facteur, certes fortement débattu mais favorable à de nouveaux records du monde : Les avancées technologiques. Nous l’avons vu par le passé, les combinaisons en polyuréthane développées en étroite collaboration avec la NASA avaient permis aux nageurs de gagner de précieux centièmes lors des compétitions en bassin. Les records du monde tombaient les uns après les autres et dès lors des voix s’élevaient, visant à interdire ces équipements révolutionnaires qui réduisaient la trainée de près de 10%. Obtenant gain de cause, le polyuréthane fut banni dès 2009, soit un an après l’apparition de ces combinaisons. Mais le mal était fait. De nos jours encore, bon nombre de records en nage libre ont été réalisé durant cette courte ère des combinaisons en polyuréthane. 

À croire que cela n’avait guère servi de leçon, bon nombre d’autres disciplines sont actuellement touchées par ces avancées technologiques ayant la fâcheuse tendance à rendre les performances des athlètes surhumaines. Le monde de l’athlétisme et ses chaussures à lame de carbone révolutionnaires en fait désormais les frais. En cyclisme, malgré la limite de poids imposé par l’UCI, les vélos s’avèrent être chaque année plus performants et permettent aux meilleurs cyclistes de la planète d’atteindre des chiffres jusque-là jugés inatteignables. 

Alors que faire ? Faut-il interdire ces nouveaux équipements et revenir à des chaussures ou des vélos bien plus traditionnels ? Ou faut-il que le sport évolue avec son temps et intègre ces nouvelles technologies, quitte à battre de nouveaux records du monde que l’homme sans cette technologie n’est point capable de réaliser ? La question fait grand débat. Mais à l’heure actuelle, les instances du sport semblent davantage décidées à contrôler ces nouvelles technologies plutôt qu’à les interdire. En athlétisme, seul une lame de carbone est désormais autorisée par chaussure tandis que dans le monde du cyclisme, les prolongateurs ont été bannis des courses en ligne et des vélodromes. Sport et avancée technologique semblent donc bien parti pour poursuivre leur union, ce qui pourrait bel et bien permettre de battre de nouveaux records du monde. 

Enfin, il a également été observé durant ces dernières années que certaines disciplines ont accepté de faire évoluer leur règlement, permettant notamment à d’anciens records du monde d’être battus. À titre d’exemple, lors des tentatives de record du monde de l’heure à vélo, l’UCI a depuis 2014 autorise les roues pleines ainsi que les prolongateurs. Permettant de gagner à la fois en inertie et en aérodynamisme, ces nouveaux équipements avaient relancé la course au record du monde de l’heure. Alors qu’il plafonnait à 49km depuis les années 1970, on assista à partir de 2014 à une véritable envolée des distances parcourues en soixante minutes. Passant successivement à 51km, puis 52km et même 54km, ce record de l’heure est détenu depuis 2019 par Victor Campenaerts avec une distance de 55,089 kilomètres. Le tout équipé de prolongateurs, d’une roue pleine, et dans un vélodrome situé au Mexique à une altitude de 1885m. 

Bien que l’on puisse remettre en cause la légitimité de cette performance au vu des conditions avantageuses dont Campenaerts jouissait, là n’est pas la question. Ce changement inopiné de règlement intervenu en 2014 pourrait-il donner de nouvelles idées à d’autres disciplines ? Des sports soucieux de relancer le spectacle et voir leurs anciens records du monde être dépoussiérés. Le débat est lancé. À vous d’imaginer les évolutions les plus farfelues que pourrait mettre en place les instances du sport pour favoriser la réalisation de nouveaux records du monde. 

Vous l’aurez compris, l’Homme possède bien une limite physique. Pour autant, la fin des records du monde ne semble pas pour aujourd’hui. Certes, cette tendance actuelle de raréfaction des records du monde ne s’inversera pas à l’avenir. Au contraire même. Les records se feront de plus en plus rare, et seul des phénomènes tel Usain Bolt l’était sur 100m pourraient continuer à affoler les chronos et écrire des nouvelles pages de leur discipline sans pour autant parler de dopage technologique ou autre facteur avantageux. Seul bémol, des athlètes aussi doués qu’Usain Bolt ou Mike Powell, il n’y en a pas chaque année. Nul ne sait quand arrivera le prochain. Karsten Warholm ou encore Armand Duplantis à la perche en sont-ils l’un d’entre eux ? L’avenir nous le confirmera ou non. 

Quoi qu’il en soit, pour éviter d’attendre l’éclosion de nouveaux phénomènes pour voir des records tomber, de nouveaux facteurs pourraient bien rentrer en jeu afin de rentre les performances toujours plus impressionnantes. Des conditions climatiques optimales, le recours à la science au profit de l’entrainement et de la récupération ainsi que les avancées technologiques font partie de ces nouveautés capables d’affoler les chronos et les marques les plus mythiques. 

Mais à force de vouloir chercher le moindre gain marginal susceptible d’améliorer les performances des athlètes, les records du monde qui seront établis dans les années à venir pourraient-ils ne plus être légitime du tout ? Assistera-t-on à une forme de dopage déguisé ? Au sein duquel le gain de performance ne se trouvera plus dans une seringue mais bel et bien au travers de conditions peut-être trop optimales et de technologies révolutionnaires. Le temps nous apportera son lot de réponse. Une chose est sûre, les instances sportives ont du pain sur la planche pour rendre les futurs records du monde les moins surhumains possible. 

Pour en savoir plus :

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/os-et-muscles/les-records-sportifs-s-arreretont-ils-un-jour_149905

https://www.pourlascience.fr/sd/science-societe/les-records-sportifs-auront-ils-une-fin-7071.php

https://www.mediachimie.org/sites/default/files/FC4-33-records-champions.pdf

https://hal-insep.archives-ouvertes.fr/hal-02166267/document

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