Comment ça marche ? Le volant d’une Formule 1

Comment ça marche ? Le volant d'une Formule 1

Modélisation 3D du volant de la Mercedes-AMG W14, crédit : Cults3D

En Formule 1, le volant est l’ordinateur de bord de la monoplace. Un outil technologique valant plusieurs dizaines de milliers d’euros, permettant de tout contrôler. De l’activation du DRS aux moindres petits réglages de l’unité de puissance, tout se fait depuis le volant, grâce à de nombreux boutons possédant chacun un rôle bien précis. 

Avancer et dépasser

Les palettes : Situées derrière le volant, deux palettes servent à passer les vitesses. Celle située à droite permet d’augmenter les rapports, et l’autre à gauche permet de rétrograder. Une troisième palette est placée en dessous, correspondant à l’embrayage. 

Bouton N (4) : Correspond au point mort de la monoplace. En appuyant de manière prolongée sur le bouton, il permet d’enclencher la marche arrière. 

Bouton jaune DRS (2) : Permet d’actionner le DRS. De son nom complet « Drag Reduction System », il s’agit d’une aide au dépassement. En l’actionnant, la partie mobile de l’aileron arrière passe à l’horizontale, réduisant la prise au vent et augmentant ainsi la vitesse de pointe de la monoplace. 

Bouton jaune PL (10) : Pour « Pit Lane » ou « Pit Limit », il permet d’enclencher le limiteur de vitesse dans la voie des stands, afin de ne pas dépasser la vitesse maximale de 80 km/h ou 60 km/h, selon le circuit.

Communiquer

Bouton blanc TALK (18) : Permet au pilote d’activer la radio pour communiquer avec ses ingénieurs.

Bouton noir Mark (7) : Permet au pilote de placer un marqueur sur une donnée télémétrique, notamment pour pointer du doigt un éventuel problème. Cela facilite la communication entre le pilote et ses ingénieurs. 

Bouton orange PC (9) : Pour « Pit Confirm », il permet au pilote de confirmer à son équipe qu’il va rentrer aux stands

Régler les paramètres de l’unité de puissance

Curseur jaune STRAT (15) : Permet de régler la puissance du moteur et de sélectionner différents modes. Par exemple, le mode STRAT 1 correspond au mode recharge, permettant de mieux recharger les batteries au détriment de la puissance, tandis que le mode STRAT 2 est le plus performant, réservé aux séances de qualification. 

Curseur rose au centre (16) : Permet de régler de nombreux paramètres d’importance moindre, telle la luminosité de l’écran, l’affichage des menus, le volume sonore dans l’oreillette… 

Curseur turquoise HPP (17) : Pour « High Performance Powertrains », il permet de régler le système de récupération de l’énergie cinétique, soit l’énergie libérée à chaque freinage, mais également l’unité de puissance. Si les ingénieurs détectent un défaut pouvant entraîner une casse du moteur, ils demandent à leur pilote de basculer d’un HPP vers un autre pour limiter ou résoudre le problème. 

Boutons +1 et +10 (3) : Permettent de rentrer des valeurs et ainsi sélectionner différents paramètres de l’unité de puissance de la monoplace. Par exemple, pour activer un paramètre dont le code est 63, le pilote doit appuyer à six reprises sur le bouton « +10 », puis à trois reprises sur le « +1 ».  

Bouton rouge X (13) : Parfois remplacé par la mention OK sur les volants des autres pilotes, il permet au pilote de confirmer un paramètre ou un mode sélectionné lorsqu’il rentre dans les réglages.  

Modifier les réglages du freinage

Molette rouge à droite (11) : Dénommée molette « entry », cette dernière sert à ajuster et modifier le différentiel en entrée de virage. Un système permettant aux quatre roues de tourner à des vitesses différentes. Très utile puisque dans un virage, les roues intérieures effectuent moins de distance que celles à l’extérieur. 

Molette grise à droite (19) : Dénommée molette « mid », elle sert à ajuster le différentiel en milieu de virage, en jouant notamment sur la liberté angulaire des roues, afin que les monoplaces puissent mieux pivoter. 

Molette bleue à gauche (1) : Dénommée molette « Hi Speed », elle permet de régler le différentiel dans les courbes ou les virages pris à haute vitesse. 

Molette jaune BMIG (5) : Pour Brake Migration, elle permet de régler le changement de la répartition de freinage entre les roues avant et arrière. Après avoir freiné, lorsqu’un pilote relâche progressivement la pédale de frein, la puissance du freinage migre vers les roues arrière. Cette molette sert à régler la quantité de puissance qui migre. 

Boutons BB- et BB+ (14) : Permet de régler la répartition du freinage entre les roues avant et arrière. Appuyer sur BB+ à une reprise augmentera de 0,5 % la répartition du freinage vers les roues avant, et sur BB- réduira de 0,5 % la répartition vers les roues avant. 

Molette jaune BBAL (8) : Tout comme les boutons BB+ et BB-, elle permet de modifier la répartition du freinage entre les roues avant et arrière.

Molette verte (12) : Dénommée molette « EB » pour « Engine Braking », elle permet de régler les paramètres du frein moteur, modifiant directement le comportement et l’équilibre de la voiture dans les virages. 

Bouton bleu RS (6) : Permet de faciliter le contrôle des plages de température de certains composants d’une F1, tels les freins. 

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