Dix clauses improbables signées par des footballeurs

Dix clauses improbables signées par des footballeurs

Crédit : CC BY-SA 2.0 by Fortes

Entre la divulgation des Football Leaks en 2016 et quelques révélations faites par des acteurs majeurs du monde du football, le grand public a pu découvrir certaines clauses improbables figurant dans les contrats des footballeurs. Voici un florilège des plus farfelues.

Rafael van der Vaart ne pouvait pas porter de chaussures rouges

En s’engageant librement pour le Real Betis après trois saisons passées à Hambourg, le milieu néerlandais de 32 ans s’est vu contraint de signer une clause pour la moins originale. Celle de ne pas porter de chaussures rouges sur le terrain, la couleur principale du club rival, le Séville FC

Avec seulement neuf apparitions durant son unique saison passée au Real Betis, Rafael van der Vaart n’a tout simplement pas beaucoup porté ses chaussures. 

Ronaldinho, autorisé à sortir en boîte deux soirs par semaine

On le sait, Ronaldinho a toujours eu une appétence pour la fête et les virées nocturnes, quitte à se faire remarquer pour son embonpoint et sa bonne descente durant son passage à l’AC Milan. 

Mais plutôt que de chercher à améliorer son hygiène de vie, Ronaldinho a voulu s’assurer que son futur club ne le sanctionnerait pas pour ses nombreuses sorties en boîte. En 2011, retournant au Brésil, du côté de Flamengo, après trois saisons passées à Milan, l’attaquant de 31 ans ajoutait à son contrat une clause l’autorisant à sortir en boîte de nuit deux fois par semaine. Sans broncher, les dirigeants acceptèrent la demande. 

Ronaldinho CC BY-SA 2.0 by fortes

Luis Suarez et la clause anti-morsure

Luis Suarez avait la fâcheuse tendance à mordre ses adversaires, et sa morsure sur le défenseur italien Giorgio Chiellini durant la Coupe du monde 2014 lui valut quatre mois de suspension. 

Transféré cet été-là au FC Barcelone en provenance de Liverpool, le club Blaugrana ne put compter sur les services de leur nouvel attaquant qu’à la fin du mois d’octobre, une fois la suspension purgée. Pour éviter une récidive, les dirigeants barcelonais ajoutèrent dans son contrat une clause « anti-morsure ». Luis Suarez devait calmer ses ardeurs et ne plus jamais mordre, sous peine d’une sanction financière exemplaire. 

Dennis Bergkamp demande à ne jamais prendre l’avion

Sa peur bleue des avions lui valut le surnom de « Hollandais non volant ». Une phobie qu’il aurait déclarée à la suite d’une fausse alerte à la bombe lors du voyage en avion des joueurs néerlandais en direction des États-Unis, afin de participer au mondial de 1994. Une situation lui rappelant la mort de son ancien coéquipier Lloyd Doesburg, tué lors du crash d’un avion de ligne néerlandais au Suriname en 1989.

S’engageant à Arsenal durant l’été 1995, Dennis Bergkamp imposait à ses dirigeants l’exigence de ne jamais prendre l’avion. Quand ses coéquipiers voyageaient par les airs, lui traversait l’Angleterre en bus ou en train pour disputer les rencontres de Premier League. Et quand le voyage, à travers l’Europe notamment, n’était pas possible autrement qu’en avion, une clause acceptée par son club l’autorisait à rester en Angleterre et ne pas disputer ladite rencontre. 

Une clause de bonne conduite pour Mario Balotelli

Son attitude désinvolte et ses nombreux accès d’humeur lui ont sans doute empêché de devenir l’un des meilleurs attaquants de sa génération. 

Pour éviter le pire, Liverpool qui le recruta pour environ 20 millions d’euros durant l’été 2014, fit signer à Balotelli une charte de bonne conduite. En échange, une prime d’1,2 million d’euros, si l’attaquant italien ne se fait pas expulser plus de trois fois à cause d’un mauvais comportement, cesse d’insulter ses adversaires et leur cracher au visage. 

Auteur d’une saison décevante durant laquelle Super Mario inscrivit quatre buts en vingt-huit rencontres, il retournait dès l’année suivante à l’AC Milan, prêté par le club de la Mersey. 

Roberto Firmino ne pouvait pas être recruté par Arsenal

Liverpool n’avait visiblement pas apprécié l’offre formulée par Arsenal au cours de l’été 2013, souhaitant s’attacher les services de Luis Suarez en échange de « seulement » 40 millions d’euros. 

Pour se venger, les dirigeants ont ajouté une petite ligne dans le contrat de leur nouvel attaquant brésilien Roberto Firmino, recruté en 2015. Sa clause libératoire étant fixée à 98 millions d’euros, tous les clubs pouvaient s’offrir Firmino joueur pour ce prix, sauf s’il s’agissait d’Arsenal

Roberto Firmino, crédit : CC BY-SA 4.0 by Steffen Probdorf

Hugo Lloris recevait une prime en cas de défaite

Le gardien tricolore a inventé le concept de « défaite rentable ». Dans son contrat le liant à Tottenham, Hugo Lloris est parvenu à négocier une prime de victoire évaluée à plus de 8 000 €, mais également une prime de défaite. Lorsque son équipe perdait, le portier français quittait le terrain avec 4 000 € dans la poche. Un bonus deux fois moins élevé qu’en cas de succès, restons réalistes.

Thibaut Courtois aurait pu faire gagner des millions d’euros à son ancien club

Chelsea l’a joué malin, mais Chelsea a perdu. En 2011, dans le contrat envoyant leur gardien Thibaut Courtois en prêt à l’Atlético de Madrid, les dirigeants des Blues sont parvenus à y glisser une clause pouvant leur rapporter gros. Si les deux clubs s’affrontaient en Coupe européenne, l’Atlético devait leur verser de 500 000 euros pour un match de poule à 4 millions dans le cadre d’une finale. 

Et devinez quoi ? Madrid et Chelsea se sont retrouvés en demi-finale de Ligue des Champions. La clause prévoyait un versement de 3 millions d’euros. Malheureusement pour le club londonien, l’UEFA a révoqué cette clause en la jugeant « nulle et inapplicable ». C’était bien essayé. 

Thibaut Courtois, crédit : CC BY-SA 3.0

Fabio Capello, payé 50 000 dollars pour participer à deux matchs de charité

Son dictionnaire ne lui donne peut-être pas la même définition de charité que le nôtre. En 2013, l’entraîneur italien a souhaité être payé 75 000 $ et séjourner dans un hôtel cinq étoiles pour participer à trois matchs de charité organisés aux États-Unis par la fondation de Lionel Messi, venant en aide à des enfants défavorisés.

Une somme finalement rabaissée à 50 000 $, l’un des trois matchs ayant été annulé. 

Stefan Schwarz avait interdiction d’aller dans l’espace

Cet international suédois passé par Benfica, Arsenal, la Fiorentina ou encore Valence durant les années 1990 a terminé sa carrière du côté de Sunderland au début des années 2000. Évoquant ouvertement son intention de pouvoir, un jour, devenir l’un des premiers touristes à réaliser un vol en orbite autour de la terre, Stefan Schwarz a immédiatement été refroidi par son nouveau club, préférant ne prendre aucun risque. Dans son contrat le liant à Sunderland, le milieu suédois fut contraint de signer une clause lui interdisant de voyager dans l’espace, sous peine d’une rupture de contrat immédiate. 

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