Quelle est la signification des numéros portés par les pilotes de F1 en 2023 ?

Quelle est la signification des numéros portés par les pilotes de F1 en 2023 ?

Crédit : CC BY-SA 2.0 by Artes Max

Du n°1 de Max Verstappen au 81 que portera Oscar Piastri en 2023, tous les numéros utilisés par les pilotes de Formule 1 revêtent à leur yeux une symbolique particulière. Petit tour d’horizon des vingt numéros estampillés sur les monoplaces cette saison et leur signification.

Max Verstappen, un n°1 réservé au champion du monde

Depuis son sacre à l’issue de la saison 2021, le pilote néerlandais a fait le choix de troquer le n°33 qu’il portait depuis ses débuts en F1 au profit du n°1 que seuls les champions du monde sont autorisés à utiliser. Un choix, refusé par Lewis Hamilton lors des précédentes saisons, permettant à Max Verstappen de s’inscrire dans la lignée des plus grands aux côtés d’Ayrton Senna, Alain Prost, Michael Schumacher et plus récemment Sebastian Vettel.

Le souvenir de leurs premières années à succès

Il s’agit de la raison la plus fréquemment avancée par les pilotes concernant le choix de leurs numéros. Lewis Hamilton porte par exemple le 44 depuis ses débuts en karting en référence à la voiture de ses parents immatriculée « F-44 », Fernando Alonso a fait du 14 son nombre fétiche depuis le 14 juillet 1996 et son premier titre en karting obtenu à 14 ans au volant d’une machine estampillée du n°14, quant à Esteban Ocon, le 31 apposé sur le museau de sa monoplace figurait déjà sur son karting en 2007 lorsqu’il devenait champion de France dans la catégorie minimes. 

À l’instar de ces trois pilotes, le numéro de George Russell fait lui aussi référence à son enfance et ses premières années sur les circuits passés aux côtés de son grand frère Benjy et son karting n°63. En signe de reconnaissance envers son ainé, il emprunta son numéro et l’apposait sur une Formule 1. 

Du côté du rookie Oscar Piastri, sa première saison dans la catégorie reine du sport automobile se fera à bord d’une McLaren marquée du n°81. Un numéro qu’il portait déjà durant ses années karting, le pilote australien avouant l’avoir choisi un peu par dépit en apprenant que le n°11 sur lequel il lorgnait était déjà utilisé par un concurrent.

Enfin, les numéros 20 et 18 appartenant respectivement à Kevin Magnussen et Lance Stroll sont un souvenir de leur réussite en Formule Renault 3.5 pour le premier et en Formule 4 pour le second. À bord d’une monoplace estampillée ainsi, les deux pilotes avaient remporté le titre et s’étaient ouvert une voie royale qui les mèneront jusqu’à la catégorie reine du sport automobile. 

Des numéros fétiches déjà utilisés

D’autres pilotes ont malheureusement été contraints de renoncer au numéro qu’ils lorgnaient, ce dernier étant déjà la propriété d’un concurrent. Ce fut notamment le cas de Valtteri Bottas et Charles Leclerc, tous deux attirés par le n°7 que détenait Kimi Räikkönen. Comme second choix, le premier a ainsi préféré doubler la mise en optant pour le 77 (numéro faisant également référence aux « tt » présent dans son nom et prénom), tandis que le second, après avoir sorti la calculatrice s’est accaparé du n°16, 1+6 étant égal à 7. Un nombre correspondant également à son jour de naissance. 

À l’instar de Bottas, Carlos Sainz qui souhaitait récupérer le n°5 que détenait Sebastian Vettel a opté pour le 55 en suivant un cheminement de pensée identique. Tout comme le pilote finlandais, le double « 5 » est une représentation graphique des deux « S » présents dans son nom et prénom. Yuki Tsunoda a lui multiplié par deux le numéro qu’il souhaitait et porte ainsi le 22, le rookie américain Logan Sargeant, face à l’impossibilité de récupérer le n°3 que détient encore Daniel Ricciardo s’est tourné vers le n°2 qu’il portait en Formule Renault tandis que Nyck de Vries aurait sans doute aimé courir avec le numéro 17 qu’il détenait avant d’entrer en Formule 1. Mais depuis la mort de Jules Bianchi en 2015, la Formule 1 a souhaité honorer sa mémoire en retirant définitivement le n°17 qu’affichait le regretté pilote tricolore sur le museau de sa monoplace. Ne pouvant obtenir son numéro fétiche, le jeune et prometteur pilote néerlandais engagé chez Alpha Tauri s’est tourné vers le n°21. 

Un hommage à des légendes du sport

Troisième cas de figure, quelques pilotes du paddock ont souhaité à travers leur numéro rendre hommage à des sportifs de renom qu’ils idolâtraient durant leur jeunesse. Ainsi, tous deux amateurs de football, Pierre Gasly a estampillé le n°10 de Zinédine Zidane sur sa monoplace et Sergio Pérez le n°11 que portait l’avant-centre chilien Iván Zamorano lors de son passage au Club America, dont le pilote mexicain en est un fervent supporter. 

Les deux grands fans de Valentino Rossi que sont Alexander Albon et Lando Norris ont souhaité saluer la carrière du champion de moto GP italien sans pour autant l’imiter. Refusant d’adopter son très célèbre n°46, le premier a ainsi divisé par deux ce numéro et porte le n°23 tandis que Lando Norris a simplement conservé le 4, numéro représentant également le « A » présent dans son prénom. 

Enfin, Guanyu Zhou affiche sur sa monoplace le n°24 en hommage au regretté joueur des Lakers Kobe Bryant qu’il admirait tant. 

L’exception Nico Hülkenberg

De retour en Formule 1 cette saison, le pilote allemand conserve le n°27 qu’il portait déjà auparavant. Numéro mythique en Formule 1 pour avoir été porté par de nombreux pilotes de la Scuderia Ferrari tel Gilles Villeneuve et Jean Alesi, le nouveau coéquipier de Kevin Magnussen chez Haas ne l’a pas choisi pour sa riche histoire couronnée de réussite. Non. Né un 19 août, Nico Hülkenberg additionna son jour et son mois de naissance et obtenait ainsi… 27. 

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