Qui sont les dix cyclistes les mieux payés en 2025 ?

Qui sont les dix cyclistes les mieux payés en 2025

Les plus grandes stars du peloton possèdent des salaires annuels dépassant le million d’euros. D’après les chiffres révélés par le média italien la Gazzetta dello Sport, voici un classement des cyclistes les mieux payés en 2025. 

Crédit : CC BY-SA 4.0 by Hugo LUC

Tadej Pogacar est le cycliste le mieux payé

Le cycliste le mieux au payé au monde est, inévitablement, le meilleur du monde. Après une saison 2024 de tous les records, durant laquelle il a remporté deux Grand Tours (Tour d’Italie et Tour de France), deux Monuments (Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie) et un total de 25 victoires, Tadej Pogacar a vu son salaire annuel grimper à 8,3 millions d’euros pour cette année 2025. Des chiffres révélés par le média italien La Gazzetta dello Sport, qui estime que Tadej Pogacar percevrait plus de 14 millions d’euros par an en rajoutant ses contrats de sponsoring et ses primes de victoire. 

Derrière le coureur de la formation UAE Team Emirates, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) se classe deuxième avec un salaire estimé à 5 millions d’euros par an. Il devance Primoz Roglic (Red Bull BORA Hansgrohe) qui grimpe sur la troisième marche du podium des cyclistes les mieux payés. Le slovène toucherait environ 4,5 millions d’euros en 2025, hors partenariat commerciaux et primes de victoire. 

Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) et Jonas Vingegaard (Visma Lease a Bike) se partagent la quatrième place avec un salaire annuel estimé à 4 millions d’euros par an. Après avoir signé un contrat « à vie » avec sa formation Visma Lease a Bike en septembre 2024, Wout van Aert occupe la sixième place des coureurs les mieux payés. Il percevrait 3,5 millions d’euros par an. Le reste du top 10 est occupé par Tom Pidcock (2,7 millions d’euros), Adam Yates (2,7 millions d’euros), Egan Bernal (2,5 millions d’euros) et Carlos Rodriguez (2,5 millions d’euros). 

CyclisteÉquipeSalaire annuel en 2025
1Tadej PogacarUAE Team Emirates8,3 millions €
3Remco EvenepoelSoudal Quick-Step5 millions €
3Primoz RoglicRed Bull BORA Hansgrohe4,5 millions €
4Mathieu van der PoelAlpecin-Deceuninck4 millions €
5Jonas VingegaardVisma Lease a Bike4 millions €
6Wout Van AertVisma Lease a Bike3,5 millions €
7Tom PidcockQ36.5 2,7 millions €
8Adam YatesUAE Team Emirates2,7 millions €
9Egan BernalINEOS Grenadiers2,5 millions €
10Carlos RodriguezINEOS Grenadiers2,5 millions €
Les 10 cyclistes les mieux payés en 2025

Des inégalités salariales au sein du peloton

Ces plus gros salaires du peloton tirent vers le haut un salaire moyen qui s’élève à 500 000 € par an en World Tour. En hausse de 10 % par rapport à la saison 2024 (449 000 €). Mais ces quelques contrats XXL cachent surtout une forte disparité salariale entre les coureurs qui composent l’élite du cyclisme mondial. 

Pour cette saison 2025, la réglementation de l’UCI a fixé un salaire minimum de 44 150 € brut par an en World Tour. Soit un peu plus de 3 600 € brut par mois. Si les formations les plus aisées, soutenues par de riches sponsors, peuvent s’attirer les services des meilleurs coureurs de la planète en leur proposant des salaires dépassant le million d’euros annuel, beaucoup d’équipes engagées en World Tour, par manque de budget, rémunèrent leurs coureurs à peine au-delà de ce minimum salarial fixé par l’UCI. 

Le World Tour confronté à un cyclisme à deux vitesses

Résultat, ces inégalités salariales visibles au sein de peloton donnent lieu à un cyclisme à deux vitesses. D’un côté, les équipes les plus riches s’attirent les services des meilleurs coureurs de la planète et continuent de s’enrichir grâce à leurs sponsors et aux primes de victoire acquises. De l’autre, les formations les moins aisées financièrement tentent simplement de survivre. Incapables de répondre aux attentes financières des pointures du cyclisme mondial, elles ne peuvent s’attirer leurs services et se retrouvent difficilement capables de rivaliser avec les quelques équipes qui dominent le World Tour. Leurs résultats sont en baisse, les primes de victoire se font de plus en plus rares et cette spirale négative entraîne une désertion des sponsors. Un cruel manque à gagner qui précipite la chute des plus modestes équipes. 

Pour réduire l’écart de niveau entre les formations du World Tour, l’UCI s’est penchée sur la mise en place d’un salary cap. Un plafond budgétaire que doivent respecter toutes les équipes, pour éviter les dépenses excessives de la part des formations les plus riches. Cette idée, qui pourrait favoriser l’équité sportive dans le cyclisme, a été évoquée dès l’été 2018 par David Lappartient, président de l’UCI. Actuel directeur du Tour de France, Christian Prudhomme s’est également montré favorable à la mise en place d’un salary cap en World Tour. Mais à l’heure actuelle, ce plafond budgétaire n’est qu’une simple réflexion qui ne devrait pas être appliquée de sitôt. 

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