Top 10 des plus lourdes sanctions infligées à des sportifs

Top 10 des plus lourdes sanctions infligées à des sportifs

Sur les terrains, les sportifs sont parfois coupables de gestes d’humeur ou de comportement inadéquat leur valant de sévères sanctions. En voici d’ailleurs un top 10. Un classement des plus lourdes sanctions infligées à des sportifs, ne prenant pas en compte les punitions pour dopage ou utilisation de tout autre produit illicite. 

10 : Wimbledon ne rigole pas avec les excès d’humeur

Lors du troisième tour du tournoi de Wimbledon de 1995, Jeff Tarango, joueur de tennis américain, s’en prit violemment à l’arbitre, l’insultant après avoir contesté l’une de ses décisions et demandant au passage au public de se taire. Quittant le court fou de rage en plein match, il écopa d’une amende de 63 000$ et l’interdiction de se présenter à tous les tournois du Grand Chelem durant une durée de deux ans, finalement abaissée à une année.

9 : Une célébration un poil trop extrémiste

Voilà une carrière, peut-être prometteuse, qui tourna court. En mars 2013, ce joueur de football grec tout juste âgé de 20 ans inscrivit en fin de rencontre un but offrant la victoire à son équipe, l’AEK Athènes. Se précipitant vers la tribune et ses supporters, il laissa éclater sa joie et célébra son but en effectuant… un salut nazi. Le geste ne passa pas inaperçu. Giorgios Katidis fut dès le lendemain banni à vie de son équipe nationale grecque dont il en était pourtant le capitaine chez les catégories juniors. Quant à l’AEK Athènes, le club tenta tant bien que mal de justifier le geste de leur joueur, stipulant qu’il n’avait pas conscience de la signification d’un tel salut. Des propos allant à l’encontre de certains médias grecques, affirmant que Katidis était affilié à un parti politique néo-nazi d’extrême droite. 

8 : Cyril Jeunechamp et son amour pour les journalistes

En novembre 2012, à la fin du match entre Montpellier et Valenciennes, le joueur montpelliérain s’en prit violemment à un journaliste de l’Équipe, soi-disant coupable d’avoir écrit un article peu élogieux sur ce dernier, lui reprochant de motiver ses coéquipiers à demander le remplacement de leur entraineur René Girard. Le frappant au visage et lui fracturant le nez, il écopa d’un an de suspension soi la plus lourde sanction infligée à un joueur dans le cadre du championnat de France de football. Une peine finalement réduite quelques mois plus tard à six mois de suspension plus six avec sursis. Ce qui en faisait malgré tout la plus importante de l’histoire de la Ligue 1. 

7 : La colère de Serena Williams

« Si je pouvais, je prendrais cette balle, je te l’enfoncerais dans la gorge et je te tuerais ». Ces mots ne sont pas très beaux. Ils ont été prononcés par Serena Williams en demi-finale de l’US Open 2009 envers une juge de ligne venant de l’avertir d’une faute de pied au moment de son service. Pas de chance pour la joueuse américaine, cet incident survint lors de la balle de match de son adversaire du jour, la Belge Kim Clijsters. Les propos rapportés à l’arbitre principal, Serena Williams prit un point de pénalité, perdant ainsi le match sur tapis vert. Elle reçut quelques jours plus tard une belle amende de 82 500$, la plus lourde infligée à une joueuse de tennis. 

6 : La frustration de Novak Djokovic

En ce huitième de finale de l’US Open 2020, le joueur serbe ne réalisait pas son meilleur début de match. Breaké par Pablo Carreno Busta et se retrouvant mené six jeux à cinq, Djokovic, frustré par une telle situation, frappa dans un geste d’humeur une balle qu’il tenait dans sa main. Un geste que l’on vit déjà maintes et maintes fois dans le monde du tennis. Sauf que cette fois-ci, Novak toucha accidentellement une juge de ligne. Cette dernière reçut la balle en pleine gorge et tomba immédiatement de douleur au sol.

Reconnaissant son erreur, Djokovic se précipita immédiatement vers la victime, la relevant tout en s’excusant. Mais le mal était fait. Après une réunion entre arbitres, ces derniers décidèrent de l’exclure d’un US Open 2020 qui lui semblait pourtant promis. Ne se présentant pas en conférence de presse et aggravant à la même occasion son cas, Djokovic fut sanctionné d’une amende de 250 000 euros, la plus élevée de l’histoire du tennis. 

5 : Dylan Groenewegen : Lourde chute, lourde sanction

Il est détenteur, hors cas de dopage, de la plus grosse sanction jamais infligée à un cycliste du peloton international.

En août 2020, alors que le cyclisme venait à peine de reprendre ses droits suite à un arrêt des compétitions forcé par la situation sanitaire, Dylan Groenewegen s’engage à l’occasion de la première étape du Tour de Pologne dans un sprint houleux face à son compatriote, le Néerlandais Fabio Jakobsen. Lancé à pleine vitesse dans le faux plat descendant menant à l’arrivée, Groenewegen tassa sévèrement son adversaire dans les barrières à quelques mètres seulement de la ligne. Ne pouvant éviter la chute, Jakobsen fut projeté par-dessus les barrières, enchainant par un soleil et terminant sa course dans les panneaux publicitaires après avoir percuté de plein fouet un commissaire de course. Le visage défiguré, nécessitant pas moins de 130 points de sutures et de longs mois de convalescence, son retour à la compétition un an plus tard fut presque un miracle. Quant à Groenewegen, coupable d’avoir provoqué une lourde chute, l’UCI lui infligea neuf mois de suspension.

4 : Eric Cantona et son coup de pied ravageur

Un geste que les supporters de Manchester United ne sont pas prêts d’oublier. Le 25 janvier 1995, à l’occasion d’une rencontre face à Crystal Palace, Eric Cantona, expulsé, s’apprêtait à rejoindre les vestiaires lorsqu’il entendit de vives insultes descendre des tribunes. Identifiant de suite l’homme qui en était à l’origine, il se précipita vers ce dernier, lui sautant dessus les deux pieds en avant.

Dans le milieu, on nomma ça le coup de pied kung-fu d’Éric Cantona. Touchant le supporter au torse avant d’enchainer par un coup de poing, ce geste lui valut pas moins de neuf mois de suspension et 120 heures de travaux d’intérêt généraux. 

3 : Bagarre générale en NBA

Frustré par un match manqué qu’ils allaient perdre d’ici une poignée de seconde, il ne fallut qu’un simple lancé de gobelet pour faire exploser un certain Ron Artest déjà ébouillanté.

En 2004, alors que sa franchise des Indiana Pacers se dirigeait vers une défaite à l’extérieur, le défenseur, sur le banc en cette fin de rencontre, reçu sur la tête un gobelet lancé depuis les tribunes. Fou de rage, il se leva et se précipita aussitôt dans les tribunes, afin d’en découdre avec l’homme à l’origine de ce geste. Se trompant au passage de spectateur, il roua de coups l’homme assis à côté du véritable coupable et s’en prit à deux autres supporters, malgré l’intervention désespérée de la sécurité.

La situation apaisée, les deux formations retournèrent au vestiaire, encore sous le choc d’une telle bagarre. Le match prit définitivement fin alors qu’il restait encore 45 secondes à jouer. Quelques jours plus tard, les sanctions tombèrent. Ron Artest reçu 86 matchs de suspension et pas moins de 5 millions de dollars d’amende. La plus lourde sanction de l’histoire de la NBA. Certains de ses coéquipiers, également acteurs de cette bagarre, furent eux aussi suspendus de cinq à trente matchs. 

2 : Suspendu 91 ans par la FFF pour une erreur administrative

En 2009, Ali Bedreline, international français de futsal fut suspendu 91 ans par la FFF pour… un simple litige administratif. Durant l’inter-saison, alors qu’il souhaitait s’engager dans un nouveau club affilié à la FFF, ce joueur de futsal ne put résilier à temps la licence qu’il possédait avec son ancien club, ce dernier étant simplement fermé au mois d’août. Se retrouvant avec deux licences, l’affaire se compliqua lorsque la FFF appris que l’ancien club d’Ali Bedredine était affilié à l’UNCF, une fédération concurrente. Bedredine avait ainsi deux licences dans deux fédérations différentes. Ne tolérant pas une telle situation, la FFF décida de le sanctionner de la plus lourde sanction possible, soit une suspension de 91 ans, simplement parce que leurs logiciels n’allaient pas au-delà du 31 décembre 2099. 

1 : Banni à vie du football

Ce footballeur indonésien méconnu du grand public a purement et simplement été suspendu à vie de toute compétition. La raison ? Frustré par un pénalty sifflé en faveur de l’équipe adverse, Rumaropen s’en prit immédiatement à l’arbitre, lui donnant un coup de poing en plein visage. Le joueur fut immédiatement exclu du terrain puis suspendu à vie, tandis que l’arbitre quitta la pelouse le visage en sang, son maillot prenant la couleur du carton qu’il venait de donner. 

Pour en découvrir davantage :

https://www.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2014/08/18/27002-20140818ARTFIG00041-les-dix-suspensions-les-plus-lourdes-pour-violences.php

https://www.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2014/09/18/27002-20140918ARTFIG00043-affaire-brandao-les-5-plus-lourdes-sanctions-infligees-dans-l-histoire-du-foot-francais.php

https://www.ouest-france.fr/sport/cyclisme/cyclisme-quelles-etaient-les-plus-lourdes-sanctions-avant-celle-infligee-a-dylan-groenewegen-7049058

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