Du n°1 de Max Verstappen au 81 que porte Oscar Piastri en 2025, tous les numéros utilisés par les pilotes de Formule 1 revêtent à leur yeux une symbolique particulière. Petit tour d’horizon des vingt numéros présents sur la grille de cette saison 2025 de Formule 1 et leur signification.
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Max Verstappen, un numéro 1 réservé au champion du monde
Depuis son sacre à l’issue de la saison 2021, le pilote néerlandais a fait le choix de troquer le n°33 qu’il portait depuis ses débuts en Formule 1 au profit du numéro 1 que seuls les champions du monde sont autorisés à utiliser. Un choix, refusé par Lewis Hamilton lors des précédentes saisons, permettant à Max Verstappen de s’inscrire dans la lignée des plus grands aux côtés d’Ayrton Senna, Alain Prost, Michael Schumacher et plus récemment Sebastian Vettel.
Le souvenir de leurs premières années à succès
Il s’agit de la raison la plus fréquemment avancée par les pilotes concernant la signification de leurs numéros en Formule 1. Lewis Hamilton porte par exemple le numéro 44 depuis ses débuts en karting en référence à la voiture de ses parents immatriculée « F-44 ». Fernando Alonso a fait du 14 son nombre fétiche depuis le 14 juillet 1996 et son premier titre en karting obtenu à 14 ans, au volant d’une machine estampillée du n°14.
Quant aux français Esteban Ocon et Isack Hadjar, les numéros 31 et 6 apposés sur le museau de leurs monoplaces respectives figuraient déjà sur le karting de leur enfance. Esteban Ocon portait déjà le numéro 31 en 2007, lorsqu’il devenait champion de France dans la catégorie minimes. Et le tout premier karting qu’a reçu Isack Hadjar était estampillé du numéro 6.
À l’instar de ces trois pilotes, le numéro 63 porté par George Russell fait, lui aussi, référence à son enfance et ses premières années sur les circuits passés aux côtés de son grand frère Benjy et son karting n°63. En signe de reconnaissance envers son ainé, il emprunta son numéro et l’apposait sur une Formule 1. Un raisonnement également suivi par Franco Colapinto, qui pilote avec le n°43 que portait son frère lors de leurs années communes en karting.
Pour Oscar Piastri, depuis ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile en 2023, il pilote une McLaren marquée du n°81. Un numéro qu’il portait déjà durant ses années karting, le pilote australien avouant l’avoir choisi un peu par dépit en apprenant que le n°11 sur lequel il lorgnait était déjà utilisé par un concurrent.
Après avoir porté le numéro 40 durant ses premiers Grand Prix en Formule 1 disputés en 2023, Liam Lawson a finalement fait le choix du 30 qu’il portait durant ses années karting. Le numéro fétiche d’un de ses mentors, qui lui avait appris les rudiments du pilotage lorsqu’il débuta le karting à l’âge de 8 ans.
Enfin, le numéro 18 porté par Lance Stroll et le 5 du rookie Gabriel Bortoleto sont des souvenirs de leurs réussites dans les catégories inférieures. À bord d’une Formule 4 estampillée du n°18, le pilote canadien avait remporté le titre et s’était ouvert une voie royale vers la catégorie reine du sport automobile. Gabriel Bortoleto, lui, était sacré champion de Formule 3 en 2023, au volant d’une monoplace portant le numéro 5.
Des numéros fétiches déjà pris en Formule 1
D’autres pilotes ont malheureusement été contraints de renoncer au numéro qu’ils lorgnaient, ce dernier étant déjà la propriété d’un concurrent. Ce fut notamment le cas de Charles Leclerc, attiré par le n°7 que détenait Kimi Räikkönen. Pour trouver une alternative, le pilote monégasque a sorti la calculatrice pour trouver le n°16 (1+6 étant égal à 7). Un nombre correspondant également à son jour de naissance.
Quant à Carlos Sainz, qui souhaitait récupérer le n°5 que détenait Sebastian Vettel, il a finalement décidé de doubler la mise et porter le numéro 55. Un nombre que l’on peut également voir comme une représentation graphique des deux « S » présents dans son nom et prénom.
Yuki Tsunoda a, lui, multiplié par deux le numéro qu’il souhaitait et porte ainsi le 22.
Des numéros en hommage à des légendes du sport
Troisième cas de figure, quelques pilotes du paddock ont souhaité, à travers leur numéro, rendre hommage à des sportifs de renom qu’ils idolâtraient durant leur jeunesse. Ainsi, Pierre Gasly affiche le n°10 de Zinédine Zidane sur sa monoplace.
Les deux grands fans de Valentino Rossi que sont Alexander Albon et Lando Norris ont souhaité saluer la carrière du champion de moto GP italien sans pour autant l’imiter. Refusant d’adopter son très célèbre n°46, le premier a ainsi divisé par deux ce numéro et porte le n°23, tandis que Lando Norris a simplement conservé le 4, numéro représentant également le « A » présent dans son prénom.
Kimi Antonelli, lui, porte le numéro 12 que portait son idole Ayrton Senna entre 1985 et 1988.
Nico Hülkenberg et Oliver Bearman, des numéros inspirés de leur date de naissance
Présent en Formule 1 depuis quinze ans, le pilote allemand porte le n°27 depuis la saison 2014. Numéro mythique en Formule 1, pour avoir été porté par de nombreux pilotes de la Scuderia Ferrari tels Gilles Villeneuve et Jean Alesi, le nouveau pilote de Kick Sauber ne l’a pas choisi pour sa riche histoire couronnée de réussite. Non. Né un 19 août, Nico Hülkenberg additionna son jour et son mois de naissance et obtenait ainsi 27.
Le cheminement de pensée est légèrement différent pour Oliver Bearman et son numéro 87. Le 8 correspond à son jour de naissance (8 mai) et le 7 à celui de son petit frère Thomas Bearman (7 mai), également pilote automobile.