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Au terme des 24 Grand Prix au programme de cette saison 2024 de Formule 1, le pilote mexicain enregistre 285 points de retard sur son coéquipier, et quadruple champion du monde, Max Verstappen.
Avec le barème de points actuels, aucun autre pilote ne fait pire
Depuis 2010 et l’instauration du barème de points actuels, où la victoire vaut 25 points, Sergio Pérez est bien le plus mauvais coéquipier en Formule 1. Avant cette saison, un écart de 200 points ou plus entre deux pilotes d’une même écurie a été observé à deux reprises. Et à chaque fois, il opposait les deux actuels coéquipiers Red Bull.
En 2021, Max Verstappen glanait son premier titre de champion du monde en cumulant 395,5 points au terme de la saison, soit 205,5 points de plus que Sergio Pérez qui plafonnait à 190 points pour une seule victoire.
Deux années plus tard, en 2023, Max Verstappen parachevait une saison presque parfaite durant laquelle il remportait pas moins de dix-neuf des vingt-deux Grand Prix au programme. Il terminait l’exercice avec un nombre record de 575 points au classement général. Sergio Pérez était son dauphin, mais le pilote mexicain comptait deux fois moins de points que son coéquipier, et accusait 290 points de retard sur Max Verstappenau terme du dernier Grand Prix. Du jamais vu.
Si Sergio Pérez n’a pas battu ce triste record cette année, le retard qu’il accuse sur Max Verstappen est encore plus flagrant que la saison dernière. Avec seulement 152 points au compteur contre 437 pour son coéquipier néerlandais, le Mexicain n’a inscrit que 34 % du total de points que compte Max Verstappen. L’an dernier, ce ratio s’élevait à 50 %.
Avant l’arrivée de Sergio Pérez chez Red Bull, le record du plus gros écart au bilan comptable entre deux coéquipiers s’élevait à 198 points. Une nouvelle fois, cette différence conséquente était observée au sein de l’écurie au taureau rouge. En 2013, lorsque Sebastian Vettel glanait son quatrième titre de champion du monde avec 397 points inscrits, pendant que Mark Webber ne comptait que 199 points.
Dave Walker reste le plus mauvais coéquipier de l’histoire
Que Sergio Pérez se rassure, certains pilotes ont fait pire que lui dans l’histoire de la F1. En tête de liste, trône le nom de Dave Walker.
En 1972, pour sa première et unique saison en F1 comme titulaire, le pilote australien était associé à Emerson Fittipaldi au sein de l’écurie Lotus. Avec 61 points inscrits pour cinq victoires en douze Grand Prix, le Brésilien décrochait, à 25 ans, son premier titre de champion du monde.
Pourtant installé à bord d’une monoplace identique, Dave Walker, lui, ne connut guère le même succès. L’Australien évoluait en milieu de peloton, se fit disqualifier dès sa première course, abandonnait à quatre reprises et ne parvenait à obtenir mieux qu’une 9e place. Il terminait l’exercice avec un zéro pointé au bilan comptable, pendant que son coéquipier sabrait le champagne. Un fait unique dans l’histoire de la Formule 1. Dave Walker était remercié en fin de saison, remplacé par Ronnie Peterson l’année suivante.
