Top 10 des plus belles perles lâchées par des sportifs

Top 10 des plus belles perles lâchées par des sportifs

Capables de nous procurer d’intenses émotions sur les terrains, écouter certains sportifs en interview n’en reste pas moins intéressant voir passionnant. Loin des débriefs tactiques et des analyses concises et pertinentes, voici un classement des perles les plus mémorables sorties par certains sportifs. Et promis, Franck Ribéry et le monde du football ne seront pas les seuls pointés du doigt. 

10. “Ça va donner une course allaitante” Christophe Moreau

Une course haletante ? Une course alléchante ? Non. L’ancien champion de France de cyclisme sur route a inventé le concept d’une course capable de fournir du lait. 

9. “On ne va pas vendre la charrue avant d’avoir les boeufs” Renaud Lavillenie

Quand en pleine interview tu hésites entre « mettre la charrue avant les bœufs » et « vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », cela donne une toute nouvelle expression. N’empêche, on a parfaitement compris où il voulait en venir. 

8. “Je crois que j’ai deux pieds. J’ai cette faculté depuis tout petit” Vincent Guérin

Une faculté en réalité pas si extraordinaire quand on sait que naitre avec deux pieds est tout à fait normal. Mais cet ancien milieu du PSG, pas tout à fait certain d’avoir deux pieds, était semble-t-il fasciné par dame nature. 

7. “Ce sont des routes assez sinueuses : Il y a beaucoup de lignes droites” Bernard Thévenet

Et il inventa-là le concept de la ligne droite en épingle ou du virage droit. Une légère méconnaissance des routes qui ne l’empêcha pas de remporter deux Tour de France au cours des années 1970, à une époque où un certain cannibale régnait en maitre sur le peloton international. 

6. “Mon retour en équipe de France ? C’est un 380 degrés” Zinédine Zidane

Bon. Quand on s’appelle Zidane et qu’on a offert à la France sa première Coupe du Monde de football, on est pardonné à vie de ces petites étourderies. Même si tu ne t’y connais pas trop en mesure d’angle, tu resteras à jamais dans nos cœurs Zizou !

5. “Ça nous a remis les épaules sur la tête” Bacary Sagna

Telle était l’analyse de Bacary Sagna lorsqu’en 2014, un journaliste lui demanda en conférence de presse quelles leçons ont pu être tirées de l’affaire Knysna, le fiasco de la Coupe du Monde 2010. Sagna en est semble-t-il sorti totalement retourné, se retrouvant avec les épaules sur la tête.

4. “Je suis venu à Bercy pour redorer le blouson de l’équipe de France” Teddy Tamgho

Prononcé en marge des championnats d’Europe d’athlétisme en salle de 2011 se déroulant à Bercy, le spécialiste du triple saut a parfaitement redoré le blouson de l’équipe de France en offrant à la délégation tricolore un titre européen après un bond à 17,92 mètres, synonyme à cette époque de record du monde en salle. Un joli manteau doré !

3. “Je sais shooter de la main droite, je sais shooter de la main gauche. Je suis un amphibien !” Charles Shackleford

Cet ancien joueur des Philadelphia 76ers n’aura pas eu la plus grande carrière de l’histoire en NBA. Loin de là même. Mais il laissa tout de même à la postérité cette incroyable déclaration. Oui, étant très habile de ses deux mains, Charles Shackleford se comparait-là à une grenouille. 

2. “Comme je dis souvent, le football est un éternel reprouvement” Mamadou Sakho

Véritable héros du légendaire match retour face à l’Ukraine, Mamadou Sakho, qui grâce à un doublé avait permis à la France de se qualifier in-extremis pour la Coupe du Monde 2014 de football, souhaitait garder les pieds sur terre après sa performance XXL. 

La preuve en est, dans une interview il affirmait être déjà tourné vers l’avenir pour la simple et bonne raison que « le football est un éternel reprouvement ». Une discipline dans laquelle il faut « reprouver tout simplement que l’on est une bonne équipe » ajoutait l’ancien international tricolore. Le dictionnaire ne semble pas du même avis. 

1. “On est des joueurs qu’on va vite avec le ballon” Franck Ribéry

Comment ne pas terminer ce top 10 sans une petite citation du GOAT. Quand Ribéry parle, les grands noms de la littérature française se retournent dans leur tombe.

Entre « La routourne qui va vite tourner », l’invention du verbe « se batter » et l’inquiétude à l’idée de devoir faire « avec sans Zizou », ce classement des plus belles perles aurait pu lui être entièrement consacré. Un hommage que l’on n’a cependant pas souhaité réaliser, faisant le choix de l’ouverture et la découverte de nouveaux talents de la grammaire.

Et puis l’acharnement n’est pas utile. La dérision est drôle lorsqu’elle ne tombe pas dans la lourdeur. Ressasser inlassablement les fautes d’accords et autres bourdes prononcées par Ribéry devient redondant et usant. Heureusement, pour faire face à ces moqueries, le principal intéressé savait faire preuve d’une pointe d’autodérision, lui qui un beau jour annonça « Moi personnellement, je me critique moi tout seul ». Merci Franck !

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